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La France du bout du monde : les TAAF

 

 

Les skippers naviguent en ce moment même près des nombreuses terres et îles qui composent les Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF)

 

Créées en 1955, les TAAF comprennent un ensemble d'îles et d'îlots de l'océan Indien (les Îles Crozet, les Îles Kerguelen, les Îles Eparses et les îles Saint-Paul et Amsterdam) ainsi qu'une portion du continent de l'Antarctique appelée Terre Adélie.

 

La Terre Adélie a été découverte par l'explorateur français Jules Dumont d'Urville, en 1840. Contrairement aux autres TAAF, la Terre Adélie se situe sur le continent Antarctique, au sud de l’Australie. Il s’agit d’une bande étroite d’environ 432 000 km². Son climat est caractérisé par de très basses températures et des vents violents chargés de particules de glace. On appelle cela les "blizzards". 

 

La Terre Adélie abrite une base scientifique française : la base Dumont d'Urville, construite en 1957 sur l’île des Pétrels. On y trouve des laboratoires (biologie, glaciologie, géophysiques, météorologie…) des bâtiments techniques (garage, menuiserie, centrale…) et le nécessaire pour vivre sur cette terre hostile (séjour, dortoir, hôpital…). La base peut accueillir jusqu’à 120 personnes pendant la période estivale. L’hiver, la base est coupée du monde par la banquise qui se forme, et seule une trentaine de personnes peut y séjourner. Les scientifiques y étudient la glace, l’atmosphère et l’ionosphère à l’aide de carottages, de lancers de ballons et de tirs de fusées.

 

Au XIXe et début du XXe siècle, les Terres australes connurent un début d’exploitation économique (ex : chasse à la baleine, élevage de moutons dans les îles etc). Aujourd’hui, la pêche est réglementée pour permettre une exploitation durable des ressources de la mer. Certaines de ces îles représentent la plus grande réserve naturelle de France et l'une des plus grandes aires marines protégées du monde !  

 

Les TAAF n'ont pas de population permanente. Seul du personnel français notamment les militaires et les scientifiques peuvent y séjourner sur de nombreuses bases. La plupart des missions scientifiques contribuent à la compréhension des changements climatiques et des impacts de l’activité humaine sur ces écosystèmes. Les chercheurs étudient la biodiversité exceptionnelle de ces territoires, mais aussi la qualité de l’air, la géologie, les variations des champs magnétiques terrestres etc.


Plusieurs skippers du Vendée Globe comme Alexia Barrier (TSE - 4myplanet), Fabrice Amedeo (Newrest - Art & Fenêtres) ou bien Boris Herrmann (Seaexplorer - Yacht Club de Monaco) collaborent avec des scientifiques, en collectant des échantillons d’eau et des mesures (température, salinité, présence de microplastique...) au cours de leur tour du monde. Ces partenariats permettent d’enrichir les bases de données scientifiques importantes pour la compréhension du dérèglement climatique et de la pollution plastique, dans des zones de l’océan Austral très peu parcourues.

 

Pour en savoir plus sur les Terres australes et antarctiques françaises, consultez ce livret pédagogique :

 

Découvrez en photo et vidéo, la biodiversité exceptionnelle de ces territoires sauvages reculés : 

 

Exposition ” Les terres et mers australes françaises”

 

En vidéo : 


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