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Tous les jeudis

Les skippers font la course en solitaire mais parfois ils ne sont pas tout à fait seuls...

Le marsouin commun

Phocoena phocoena – Océan Arctique, Océan Atlantique, Océan Pacifique – Carnivore (piscivore) Vivipare - préoccupation mineure (UICN)

Après leur départ des Sables-d’Olonne, les skippers passent obligatoirement par le Golfe de Gascogne situé dans l’océan Atlantique. Dans cette zone maritime, nos 40 skippers vont croiser de nombreux bateaux de commerce, de pêche mais aussi quelques animaux bien habitués des lieux, comme le marsouin commun.

 

Le marsouin commun est un cétacé mais aussi un mammifère marin, ce qui veut dire qu'il vit dans l'eau mais qu'il respire de l'air, comme toi et moi ! Il ressemble à un petit dauphin et mesure entre 1,40 à 2 mètres de long. Il pèse entre 40 et 60 kilos. Ce cétacé à dents est reconnaissable à sa petite tête arrondie ainsi que son museau court et sans bec. On peut parfois le voir près des côtes où il aime plonger pour attraper de petits poissons, des calmars et des crustacés qu'il mange pour rester en forme. Le marsouin vit en petit groupe ou parfois tout seul. Il doit alors être très vigilant face à de potentiel prédateur (orques, etc.).

 

Contrairement aux dauphins, qui sautent souvent hors de l'eau, le marsouin reste plutôt sous la surface. Mais il doit remonter à la surface régulièrement pour respirer, car comme tous les mammifères, il a des poumons et ne peut pas respirer longtemps sous l'eau. Autrefois, cet animal était surnommé « cochons de mer » et « dieux des mers », plutôt rigolo non ?

 

Le + : Le marsouin commun est parfois victime d’attaque de… dauphin ! Eh oui, le dauphin reste un animal sauvage, qui pour préserver sa zone d’alimentation, n’hésite pas à épuiser ou bien mordre mortellment ses « concurrents ».

La sardine

Sardina pilchardus – Océan Atlantique, mer Méditerrannée, mer Adriatique, mer Noire - Planctophage - Oviparepréoccupation mineure (UICN)

  

Près des côtes vendéennes, on peut trouver un petit poisson argenté qui fait la fierté des pêcheurs vendéens : la sardine ! En partant des Sables-d’Olonne, les skippers du Vendée Globe croiseront sûrement dans l’océan Atlantique ce célèbre poisson qui se déplace en groupe. On parle d’ailleurs plutôt de « banc » de sardines.

 

Pêcher ce petit poisson demande beaucoup de savoir-faire et de patience. De mai à novembre, les pêcheurs montent à bord de chalutiers (bateau de pêche qui utilise un filet appelé "chalut"), et se dirigent vers les endroits où ils savent que les sardines aiment nager. Les sardines évoluent au large, en bancs très compacts, entre 10 et 50 mètres sous la surface de l’eau. Elle a longtemps été abondante, mais actuellement sa population diminue.

 

Une fois que les sardines sont capturées, elles sont rapidement ramenées au port, où elles sont préparées pour être mises en conserve ou vendues fraîches. Les sardines sont alors mises en boîtes dans des conserveries locales. La conserverie est un endroit spécial où l’on prépare les sardines pour les conserver longtemps, afin que tout le monde puisse les déguster, même loin de la mer. Dans ces conserveries, on nettoie les sardines une à une, puis on les place dans des boîtes en métal, appelées boîtes de conserve. Mais avant de fermer la boîte, on ajoute souvent un ingrédient secret : de l’huile d’olive, de la tomate, ou même des épices ! 

 

  

Le + : Sur le site archives.vendee.fr tu peux voir des photographies anciennes des conserveries vendéennes. 

 

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