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Élèves curieux, vous êtes ici à bon port : nous répondons à vos questions !

Que mangent les skippers ? Quelle est la vitesse maximum d’un IMOCA ? Peuvent-ils voir des baleines ? Osez demander !

Utiliser notre moteur de recherche, tapez un mot-clef et trouvez une réponse à votre question sur le Vendée Globe : skippers, bateaux, matériels, équipes, conditions de vie… Vous ne trouvez pas de réponse satisfaisante ? Contactez-nous en remplissant ce formulaire, en mettant en objet "1 question ? 1 réponse !".

 

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  • Comment les skippers, qui ont abandonné la course, font pour rentrer en France et que deviennent leur bateau ?

    Classe de CM1

    L’abandon pour un skipper est un triple échec : la course et son projet sportif s’arrêtent pour lui, il sort du champ médiatique utile au sponsoring et il doit gérer son voyage retour et celui de son Imoca.

    Les lieux d’abandon lors du Vendée Globe sont bien souvent aux antipodes des Sables d’Olonne : Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Cap Vert ou Brésil. Nos skippers se retrouvent donc seuls, dans un port inconnu et avec un voilier cloué à quai.

    La première étape consiste alors en un état des lieux des dégâts, état des lieux souvent effectué en collaboration avec sa Team qui le rejoint sur place.

    Pour les plus chanceux qui ont des dégâts moins graves, le retour peut être par convoyage (un retour par voie maritime) après quelques réparations. Samantha Davies poursuit même son Vendée Globe après une escale technique à Capetown, elle est désormais hors course.

    Si des réparations lourdes sont à envisager, la solution du transport par cargo vers le port d’attache restera la seule voie. Elle est extrêmement chère mais reste la seule solution pour un rapatriement.

    L’ensemble de ces opérations sont couteuses et même les skippers assurés ne peuvent pas compter sur les aides de l’assurance pour le rapatriement par cargo.

  • Quels sont les difficultés et les principaux dangers que rencontrent les skippers en mer ?

    Question des élèves de 5ème d'un collège de Bruxelles

     

    En mer, les difficultés et dangers sont nombreux :
    - les OFNI : le bateau a des risques d’entrer en collision avec différentes choses sur ou sous l’eau : des gros animaux marins, des glaciers, des épaves de bateau, des containers perdus en mer ou autres gros déchets flottants. Cela est dangereux car le choc peut abîmer le bateau, voire le faire couler.
    - la météo : bien entendu, le gros danger pour les skippers c'est la tempête. Les vagues peuvent être énormes, les vents violents et dans ces situations il est très difficile de contrôler le bateau. Le soleil peut aussi être un danger si le skipper ne se protège pas. Il risque les coups de soleil, l’insolation et la déshydratation. Les skippers doivent également se protéger du froid pour ne pas en souffrir.
    - la fatigue : Les skippers dorment très peu, et cela provoque de la fatigue. Lorsqu’ils sont fatigués, ils sont moins vigilants et peuvent faire des erreurs, voire se mettre en danger, il faut donc faire attention. De plus, les bateaux sont toujours très bruyants, ce qui augmente leur fatigue.
    - les accidents : A bord du bateau, les skippers sont seuls. Ils doivent donc se soigner eux même s’ils ont des blessures. Cela peut arriver car ils font beaucoup de manoeuvres et d’efforts pour diriger le bateau. Ils peuvent se faire mal à cause d’un choc, d’une chute, d’une coupure, etc.
    - les avaries : c’est lorsque le bateau est abîmé. Selon les dégâts, le bateau risque de ne plus pouvoir être dirigé, voire de couler. Les skippers doivent donc le réparer le plus vite et le mieux possible.

  • Que signifie la zone rouge au large de l'Afrique de l'ouest ?

    Question de l'école Marcel Pagnol (Classe CM1 CM2)

     

    Les zones rouges figurant sur la cartographie du Vendée Globe correspondent à des zones d’exclusion que les skippers ne doivent pas franchir pour des raisons de sécurité, sauf en cas d’avarie ou d’urgence. La plupart du temps, il s’agit de zones où le trafic est dense, il s’agit donc d’éviter aux marins tout accident avec d’autres navires très présents dans ces zones.

    Toutefois, vous devez parler précisément du « rectangle » rouge au large de la Mauritanie, pays de l’Afrique de l’Ouest. Les autorités françaises ont tenu à ce que cette zone soit spécifiquement évitée car des pirates ont été repérés dans cette zone récemment.

    La sécurité est une priorité pour les organisateurs de la course, ces zones représentent donc des « bornes » de sûreté à ne pas franchir afin que tout se déroule pour le mieux, sans courir de risques.

  • Quelle est la vitesse maximum que l'on peut atteindre en nœuds ? A partir de combien de nœuds cela devient dangereux ?

    Au maximum de ses capacités, on estimait normalement qu'un bateau de type IMOCA pouvait se déplacer jusqu'à 30 noeuds maximum, soit 55km/h. Mais il est arrivé que des marins avancent de façon exceptionnelle à 40 noeuds, soit environ 75km/h. Les IMOCA équipés de foils "décollent" littéralement à partir d'une certaine vitesse de croisière et la sensation de voler sur l'eau peut être très impressionnante. Cela dit, attention, comme vous l'évoquez, il peut être dangereux d'atteindre des vitesses trop importantes : à la fois pour le matériel, qui peut casser, et pour le marin évidemment qui à ces vitesses-là peut se cogner et se blesser, chahuté par les mouvements du bateau. Il n'est pas rare que certains se blessent, et avant le départ ils sont tous formés aux gestes essentiels pour se soigner eux-mêmes à bord (se recoudre, poser une atèle...). Ce qui est dangereux, ce sont surtout les soudaines accélérations dont les IMOCA sont capables. Mais rassurons-nous, les skippers sont des professionnels aguerris : ils savent à quel moment il leur faut rester prudents et ajuster leurs voiles et leur vitesse. Le danger peut survenir en deça des pointes de vitesse, dès que le bateau accélère. Mais avancer un chiffre précis serait hasardeux et nous ne pouvons donc pas répondre à cette question avec précision. Chaque jour le skipper court un risque et se doit d'adapter sa stratégie de navigation entre prudence et vitesse.

  • Les skippers peuvent-ils apercevoir la côte américaine depuis leur bateau ?

    L’endroit où les skippers passent au plus près des terres américaines est le cap Horn, et même là, beaucoup sont trop loin des terres pour les apercevoir. Tout dépend de la route choisie par le skipper. Cette année, Armel Tripon et Romain Attanasio naviguaient suffisamment près des terres pour apercevoir quelques îles rocheuses du cap Horn.

  • Est-ce que les skippers fêtent Noël en visio avec leur famille et est-ce qu'ils le refont en arrivant à terre? Ont-ils leurs cadeaux de Noël en arrivant ?

    Question de l'école élémentaire Ronde de Varennes-Jarcy (Essonne)

     

    Comme à chaque édition du Vendée Globe, les skippers engagés dans la course fêteront Noël seuls sur leur bateau. Certains choisiront de passer un petit moment avec leurs proches lors d'une visio ou d'un appel téléphonique, si les conditions le permettent. Chacun sera ensuite libre de le fêter de nouveau à terre avec eux. Comme vous pourrez le contaster sur les vidéos ci-dessous, les skippers ont souvent des cadeaux de Noël à bord de leur bateau, le Père Noël en profite lors de son tour du monde pour n'oublier personne !  Bonnes fêtes de fin d'année à tous ! 

    https://www.dailymotion.com/video/xw6loq

    https://www.youtube.com/watch?v=7fO0lECamH8

    https://www.youtube.com/watch?v=GbLt3dhmHFY

  • Que se passe-t-il si les skippers franchissent la ZEA ?

  • Que font les navigateurs de leurs déchets ?

    Question de l'école Les Sablons à Poissy (Yvelines)

     

    La gestion des déchets dans une course comme le Vendée Globe est importante. Le poids à bord et sa gestion sont essentiels. Tout d'abord, il faut savoir que les skippers produisent peu de déchets. La plupart sont des emballages ou des contenants de leurs repas. Ces déchets sont donc lavés puis stockés, ils seront déchargés aux Sables d'Olonne. Ces poubelles vont donc faire le tour du monde et seront régulièrement déplacées au gré des changements de bord afin de faire contrepoids comme tout le matériel.

  • Quels sont les types d'OFNI présents en mer?

    Question de l'école de Bois D'Amont (Jura)

     

    Effectivement, les OFNI s'invitent depuis déjà quelques éditions sur la course du Vendée Globe et demeurent une source d'inquiétude pour les skippers qui doivent désormais composer avec. Leur nom, OFNI - Objet Flottant Non Identifié-, fait référence aux OVNI - Objet Volant Non Identifié- qui évoquent des objets du ciel, mystérieux, dont nous ne connaissons pas l'origine. Les OFNI sont  des "ennemis" marins invisibles. Et pour cause, une fois heurté, un OFNI est difficilement identifiable, et il est souvent trop tard.  Ces derniers jours Sam Davies et Sébastien Simon en ont fait les frais, et ce genre d'incident peut leur coûter la course, parce que les dégats peuvent gravement endommager leur bateau.

    Alors de quoi s'agit-il ? Il s'agit d'un objet (volumineux) flottant entre deux eaux, c'est à dire légèrement en-dessous de la surface de l'eau, ce qui les rend dangereux : bille de bois, planche, arbre, bidon en métal, conteneurs de cargo ! Il peut également s'agir d'un animal marin très gros comme une baleine, ou d'un growlers (morceau d'iceberg).
    Avec les bateaux de dernière génération, équipés de foils et atteignant des vitesses plus conséquentes, les risques et les dégâts se sont accrus. Certains bateaux peuvent s'équiper d'un radar anti OFNI, comme celui d'Alex Thomson baptisé "Oscar". Mais même avec cela, il n'est pas certain de pouvoir les éviter à 100%...

  • Est ce que les skippers qui se sont déroutés pour aller sauver Kevin Escoffier seront aussi dédommagés pour le temps perdu ?

    Question de l'école Gustave Loiseau de Pontoise (Val-d'Oise)

     

    Effectivement, tous les skippers qui ont dû se dérouter pour porter assistance à Kevin Escoffier vont être dédommagés en temps : Yannick Bestaven ("Maitre Coq"), Boris Herrmann ("Seaexplorer-Yacht Club de Monaco") et Sébastien Simon ("Arkéa Paprec"), même si nous venons d'apprendre que ce dernier doit abandonner la course à cause de sa collision avec un OFNI. Un jury international s'est réuni pour calculer ce qu'il va leur être "rendu" : ils vont observer l'heure du déroutage, le lieu, la force du vent, l'état de la mer, les distances parcoures, les différentes manœuvres... Le verdict tombera d'ici quelques jours, nous vous invitons à suivre l'actualité sur le site officielle du Vendée Globe : www.vendeeglobe.org

  • En regardant la carte, on se rend compte que certains skippers sont proches. On se demande si ils se voient sur l'Océan ?

    Question de l'école Les Claires Fontaines à Coutances (Manche)

     

    Non, en général les skippers ne se voient pas. Nous avons l’impression qu’ils sont très proches car la carte est très dézoomée, mais en vérité ils sont à des kilomètres les uns des autres. Cela peut arriver qu’ils se voient mais c’est rare. Ils savent quels skippers sont proches d’eux car ils reçoivent les positions de tous les participants de la couse.

    Un fameux exemple reste celui de la rencontre entre Alan Roura et Eric Bellion le 25 décembre 2016, les deux skippers avaient chanté ensemble chacun sur son navire, au beau milieu de l'Océan indien : www.dailymotion.com/video/x567hke

  • Nous souhaiterions connaître la position GPS du MAYDAY de Kévin Escoffier pour le marquer sur notre carte du Vendée Globe ?

    Question de l'école de Soublecause (Hautes-Pyrénées)

     

    Kevin Escoffier a déclenché sa balise de détresse le lundi 30 novembre à 14h46, aux points 40°55 Sud 9°16 Est.

  • Comment font les skippers pour réparer leur bateau en pleine mer, alors que celui-ci bouge ?

    Question de l'école élémentaire des Gamins Verriers Bagneaux sur loing ( Seine-et-Marne)

     

    Une fortune de mer amène nécessairement une réparation de fortune (lorsque c’est possible !).
    Réparer en mer est toujours délicat et tout dépend des éléments à réparer mais aussi de la météo. Les skippers peuvent réparer leurs voiles, faire de la résine ou plaquer du carbone pour renforcer des éléments de mât ou de coque voire débloquer les hooks en montant au sommet du mât. Ces réparations d’urgence peuvent se faire avec les conseils de l’équipe à terre, et les skippers peuvent s'harnacher sur le pont pour plus de sécurité.
    Si la mer est formée et que la réparation nécessite du calme, la pratique nécessite dans un premier temps de mettre en panne (face au vent et sans voile). C’est la technique utilisée par Maxime Sorel pour monter au faîte de son mât le 11 novembre dernier. Si la stabilité est nécessaire ou s’il faut plonger sous coque, il sera nécessaire de mouiller dans une crique, à l’abri. En 2013, Bernard Stamm avait mouillé sur l’Ile d’Enderby en Nouvelle Zélande pour réparer ses hydro générateurs. 

  • Comment s'appelle l'instrument qui permet de monter ou d'affaler les voiles ?

    Question des élèves de CM1-CM2 de l'école de Jand

     

    L’instrument que les skippers utilisent à deux mains et que vous voyez parfois s’appelle une colonne de Winch, on la surnomme aussi « moulin à café ».
    Cette colonne est reliée à un winch. Pour pouvoir hisser une voile, il faut beaucoup de force. Ce système démultiplie et développe une forte puissance et permet ainsi de régler les voiles. 
    La position haute de la colonne permet au skipper de « mouliner » debout, avec ses deux bras, dans une position plus efficace que sur un winch seul.

  • Est-il simple de dormir quand le bateau bouge et quel est le meilleur plat que les skippers ont mangé ?

    Question de l'école René Rondreux de Durtal (Maine-et-Loire)

     

    Les skippers ne gèrent pas leur sommeil comme toi et moi, ils n’alternent pas entre un long temps d’éveil la journée et un long temps de sommeil la nuit. Comme ils sont seuls pour naviguer, ils doivent toujours être vigilants pour s’assurer que le bateau va bien dans la direction qu’ils veulent en fonction de la météo, et à la bonne vitesse. Pour cela, ils ne dorment que de toutes petites périodes de 20 minutes à maximum 1h30. Et ces périodes sont réparties sur toute la journée et la nuit. Cela demande au corps un effort supplémentaire pour vivre à ce rythme, mais peu à peu il s’y habitue. Les skippers doivent néanmoins faire très attention à ne pas être trop fatigués, car cela peut leur faire faire des bêtises, voir les mettre en danger.
    Le sommeil - initiatives cœur : https://youtu.be/y8QpD5S71VE

    Pour ce qui est de la nourriture ils ne peuvent pas embarquer d'aliments frais, ou très peu qu'ils consomment dans les premiers jours de la course. Leurs plats sont composés de nourriture lyophilisée (déshydratée). Ils ont également des barres énergétiquee de manière à compléter leurs apports d'énergie. Le meilleur plat dépend donc du goût du skipper mais rien ne vaut un bon repas fait maison, c'est d'ailleurs l'une des choses qui leur manque le plus. Lien pour visuel nourriture lyophilisé : www.decathlon.fr/p/repas-deshydrate-trekking-pates-a-la-bolognaise-120g/_/R-p-305685

  • Quel est le diamètre du mât d'un IMOCA ?

    Question de l'école de Benonces (Ain)

     

    La jauge IMOCA impose une norme pour l'ensemble de la flotte, au délà de ce qui est imposé, tout est possible ! Le mât est un bon exemple. Le tube de mât doit faire 27,30 m entre la platine (sa base) et la tête de mât. Son diamètre, à l'inverse, n'est pas clairement donné et il n'est pas forcément circulaire. Il est alors nommé mât-aile tout simplement parce qu'il est en forme d'aile d'avion. Sa partie la plus longue ne doit pas excéder 54 cm et la plus étroite 28,5 cm. Le diamètre est donc propre à chaque bateau en fonction du choix de construction de l'architecte et/ou des choix techniques du skipper.

    Contrairement à l'imaginaire commun, les mats ne sont pas traversants, ils n'entrent pas dans le bateau. Ils sont posés sur une platine et une rotule pour absorber les chocs et jouer sur une orientation (d'où sa forme d'aile). Les mats sont soutenus par des haubans, comme les grandes antennes de communication. La plupart des dématages sont dus à des ruptures de haubans.

  • Nous avons vu à travers les différentes vidéos que les skippers jetaient à la mer des bouées météo. Que vont-elles devenir ? Quelqu'un ira-t-il les chercher ?

    Question de la classe de CE-CM de l'école Jean-Henri Fabre de Saint-Léons (Aveyron)

     

    La classe de bateau IMOCA a un partenariat avec la commission océanographique de l'UNESCO. En plus des différents capteurs embarqués permettant de mieux comprendre les impacts du changement climatique sur les océans, on demande aux skippers volontaires de jeter à l’eau des balises dans des zones maritimes reculées, telles que celles qu’ils traversent durant la course.
    Ces balises sont de deux natures : les flotteurs Argo, qui analysent la salinité de l’eau, la présence de microplastiques, la température, pour évaluer la qualité des océans et ses évolutions ; et les bouées météo. Ces dernières permettent d'envoyer des informations à des stations météorologiques. Il y en a des centaines qui dérivent dans les océans et qui envoient des informations aux chercheurs sur la pression atmosphérique et la température de l'eau en surface, les courants, etc. Toutes ces bouées réparties sur le globe participent à nous faire connaître la météo des jours à venir.
    C'est vrai que jeter des choses à la mer n'est pas écologique, mais ici il s'agit de cas particuliers servant à mieux connaître l'environnement. Et les bouées étant géolocalisées, on peut espérer qu'elles seront récupérées lorsqu'elles ne serviront plus.

     

  • Pourquoi la Zone d'Exclusion de l'Antarctique n'a pas une forme de cercle parfait ?

    Question de la classe de CE2/CM1 de l'école de Gerville (Normandie)

     

    La ZEA la Zone d’Exclusion de l’Antarctique est appelée aussi « le mur de glace », et ce n'est pas pour rien.
    C’est une ligne virtuelle, composée de 72 points GPS qui interdit aux concurrents de descendre trop au sud où ils risqueraient une collision avec un iceberg ou un "growlers".
    Cette zone interdite à la navigation est abordée par les skippers un peu avant de franchir le Cap de Bonne-Espérance (Afrique du Sud), et qui sera ensuite au sud, vers le Cap Leeuwin (Australie), puis vers le Cap Horn (Chili), ces trois grands caps, jalons du parcours, étant à laisser à bâbord.
    La zone est établie à partir d’images satellites qui sont analysées par des spécialistes en océanographie spatiale. C’est la société Collecte Localisation Satellites (CLS), une filiale de l'agence spatiale française (CNES) et de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) qui est en charge de cette mission.
    Elle « traque » depuis Brest les icebergs de l'Antarctique qui pourraient croiser la route des marins grâce à une antenne de cinq mètres de diamètre, unique en France.
    La zone peut donc évoluer à tout moment, selon le déplament des icebergs. Les skippers en sont immédiatement avertis. Si la zone n'est pas parfaitement carrée c'est tout simplement parce que les icebergs se trouvent un peu partout et que le positionnement évolue de jour en jour. Commes des centaines de points sur l'eau qu'il faudrait relier par des pointillés !

  • SAUVETAGE KEVIN ESCOFFIER - Est-ce que Jean Le Cam va avoir une récompense pour avoir sauvé Kevin ? Est-ce le pire cauchemar de sa vie pour Kevin ? Va t-il récupérer le bateau ?

    Questions des élèves de cm2b de l'école Gutenbreg à Orléans (Loiret)

     

    A l'heure où nous écrivons cette réponse nous ne savons pas si Jean Le Cam aura une récompense pour son geste héroïque. Ce qui est sûr c’est qu’il ne sera pas pénalisé sur sa course, puisque le temps consacré au sauvetage va lui être « redonné » sur le décompte final. Et le fait d’avoir sauvé la vie de Kevin Escoffier est déjà pour lui la plus grande des récompenses.

     

    Emmanuel Macron, le Président de la République, a félicité personnellement les deux marins pour les valeurs qu'ils ont su porter lors de cet évènement, notamment la solidarité et l'entraide qui dépasse la compétition. Des valeurs qui ont valu la Légion d'honneur au skipper Vincent Riou en 2009 de la main du Président Nicolas Sarkozy, pour son sauvetage en mer de Jean Le Cam lors de l'édition 2008-2009 du Vendée Globe.

     

    Kevin Escoffier se rappellera toute sa vie de ce qu'il lui est arrivé, lui seul pourra dire s'il s'agissait de son pire cauchemar. Son bateau a coulé, il ne pourra malheureusement pas être récupéré. 

  • SAUVETAGE KEVIN ESCOFFIER - Combien de temps Kevin aurait-il pu rester en mer si Jean Le Cam ne l'avait pas trouvé ?

    Question des élèves de cm2b de l'école Gutenbreg à Orléans (Loiret)
     

    Kevin Escoffier est un marin avisé et entraîné qui a su garder son sang-froid au pire moment : il a donc pris les bonnes décisions rapidement en enfilant une combinaison spéciale et en embarquant sur le radeau de survie. Grâce à ces deux équipements, il n'était pas exposé au risque d'hypothermie (refroidissement du corps) qui aurait pu le conduire à la mort. En effet, sans combinaison spéciale, dans une eau à 13°C,  il n'aurait pu survivre que pendant environ 1h30 seulement. Le radeau était quant à lui muni d'un cocon protecteur pour garder la chaleur.

    Si Jean le Cam n'avait pas pu se rendre sur place, trois autres navigateurs avaient aussi été détournés : Yannick Bestaven, Boris Herrmann et sébastien Simon. Ils auraient donc pu également sauver Kevin Escoffier.

  • SAUVETAGE KEVIN ESCOFFIER - Comme Kevin Escoffier est à bord de Yes we cam, il va consommer les rations de Jean Le Cam. En aura-t-il assez pour finir la course ? Peut-il être ravitaillé en eau et nourriture ?

    Question des élèves de l'école de Soublecause (Hautes-Pyrénées)

     

    La direction de la course est en train d'étudier où, quand, et comment Kevin Escoffier peut être débarqué. Peut-être au large des îles Kerguelen, et à priori, la date se dessine autour du 8 décembre : il faudra donc que les deux skippers vivent et mangent ensemble encore pendant une semaine.

    Mais pas de panique ! Jean le Cam a précisé qu'il lui restait de la nourriture pour deux mois et qu'il avait largement de rations suffisantes pour deux sur ce laps de temps, sans que cela nuise au reste de sa course. Concernant l'eau, les marins utilisent un dessanilisateur qui leur permet de retirer le sel de l'eau de mer : ils ont donc une quantité illimitée à disposition !

  • Comment font les skippers s'ils ont été trop gourmand et qu'ils n'ont plus rien à manger ?

    La classe de CM1 de l'école Ferdinand Buisson de Meudon

     

    Les skippers emmènent des plats lyophilisés, c’est-à-dire qu'on les a desséchés. Ils emmènent environ 150 kg de cette nourriture. Ils ne peuvent pas se permettre d’emmener des aliments de tous les jours car en plus de prendre beaucoup de place et de peser lourd ils se détérioreraient très rapidement (ils n'ont pas de frigo !). Normalement, ils ont tous prévu des rations pour durer jusqu'à la fin de la course. Cela s'appelle l'avitaillement, il est fait de manière très rigoureuse, pour que les skippers ne manque de rien. Ils ont un sac par semaine. Tout leurs  repas sont prévus, donc normalement ils ne doivent manquer de rien.

    Mais lors de la dernière édition, Sébastien Destremau avait manqué de nourriture car une partie de ses vivres avait pris l'eau : il avait donc pêché afin de pouvoir se nourrir ! Dans tous les cas, les skippers ne se laiseraient pas mourir de faim, et si cela devait être nécessaire, ils devraient demander de l'assistance...et être de fait disqualités de la course. En effet, le Vendée Globe ne peut être gagné que si on a parcouru le tour du monde sans escale et sans assistance.

  • Les skippers peuvent-ils faire le tour de l'Antarctique dans le sens inverse ou sont-ils obligés de passer dans le sens prévu ?

    Question des CM1-CM2 B de l'école Albert Camus

     

    Le règlement de course est très simple et très court. Il ne donne que peu d'éléments mais la navigation "d'Est en Ouest" en fait partie. La raison est métérologique, les flux d'air dans l'hémisphère sud sont classiquement établis d'Est en Ouest. La course est donc normalement plus rapide car à vents portants.

    Extrait du parcours : 
    Le parcours consiste en un tour du monde « d’Ouest en Est » :

    • Départ en baie des Sables d’Olonne.
    • Descendre l’Océan Atlantique du Nord au Sud et laisser :
      • A bâbord, le Cap de Bonne Espérance.
      • A bâbord, le Cap Leeuwin.
      • A bâbord, le Cap Horn.
      • A tribord, le continent Antarctique et sa Zone d’Exclusion Antarctique (ZEA).
    • Remonter l’Atlantique du Sud au Nord.
    • Arrivée en baie des Sables d’Olonne.
  • En pilotage automatique, une alarme se déclenche-t-elle si un obstacle se présente devant le bateau ?

    Classe de CM1 CM2 de l'école de Chassiers (Ardèche)

     

    Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le skipper passe peu de temps à la barre de son Imoca. En moyenne, 90% du temps, les voiliers sont en pilotage automatique. Celui-ci se contente de conserver un cap constant et il ne fait rien d'autre.

    Les monocoques ont un radar sur leur mât qui permet de connaitre la situation nautique en temps réel de jour comme de nuit, cela peut-être la meilleure solution pour savoir si un obstacle se présente. Mais il ne détecte que les gros obstacles par exemple les autres bateaux.


    Cette édition voit l'usage pour la première fois de caméras de surveillance à l'extérieur. Alex Thomson, par exemple, a fait équiper son bateau de 9 caméras extérieures et d'un détecteur d'OFNI d'OFNI (Objet Flottant Non Identifié). Mais ce système n'a pas encore fait ses preuves, d'autant que la plupart des OFNI se situent juste sous la surface de l'eau tout en étant invisibles. Un radar permet de connaitre la situation nautique en temps réel de jour comme de nuit, c'est peut-être la meilleur solution pour savoir si un obstacle se présente.

  • Est-ce que les skippers s'attachent sur le bateau ? Est-ce qu'ils sont toujours attachés ?

    Les enfants de l'école de Bénonces (Ain)

     

    En mer, il faut avoir un bon équilibre pour se déplacer sur le pont ! Mais heureusement les skippers se servent d'une ligne de vie qui parcourt tout le bateau. Ils s’attachent à cette corde grâce à un mousqueton. Cela permet de les mettre en sécurité lorsqu’ils se déplacent en dehors du cockpit, et cela permet aussi de rejoindre leur bateau si jamais ils tombent à l’eau. Certains marins font le choix de ne pas s'équiper en sortant sur le pont, il est vrai que ce n'est pas une obligation. Si par malheur l'un d'eux tombe à l'eau, ce qui reste très peu probable avec toute la prudence dont ils font preuve, ils peuvent être très en danger.

    Remonter serait pour lui impossible sans aide. Certains sont équipés d'une commande qui leur permet d'arrêter le bateau, et ainsi leur équipe sur terre voit qu'il y a un problème et peut déclencher les secours. Les bateaux sont équipés pour pouvoir les retrouver le plus vite possible. Parfois un autre skipper dans les parages peut être alerté et venir secourir son partenaire de course. Si le skipper se retrouve à l'eau à cause d'un accident et qu'il a eu le temps de s'équiper, une combinaison spéciale le protègera du froid pendant plusieurs heures et lui permettra de flotter en attendant.

  • Quels vêtements portent les skippers ? Peuvent - ils en changer souvent ? Comment font-ils pour s'habiller ?

    Classe de CM1 de l'école élémentaire des Gamins Verriers Bagneaux-sur-Loing (Seine-et-Marne)

     

    Les skippers emmènent un nombre de tenues limité afin d’optimiser la place et le poids dans le voilier. 
    Ils ont une tenue de base qu’ils adaptent selon le climat, elle se compose de trois couches. La première collée à la peau du skipper sert à la régulation corporelle, la seconde plus épaisse apporte la chaleur et enfin la dernière est imperméable afin que les deux premières restent sèches.
    Ils ont également un équipement de sécurité qu’ils utilisent lorsque les conditions sont difficiles ou bien lors de manœuvres : il s'agit d'un harnais qui est relié à la ligne de vie présente sur tout le bateau ; ainsi les skippers peuvent se déplacer en toute sécurité même si l’océan est déchainé.
    Enfin ils disposent d’une combinaison de survie pour les situations extrêmes, elle est entièrement étanche et maintient la température corporelle dans l’eau pendant plusieurs heures ; faite en néoprène (matière des combinaisons de plongée) elle assure également la flotaison.
    Les skippers se changent dès que nécessaire. Ils ont l’habitude de se déplacer sur les bateaux, et ont donc une bonne stabilité même si il y a un peu de houle. Par conséquent s’habiller sur un IMOCA n’est pas une tâche très compliquée pour eux.
    Voici un visuel des tenues :
    blog.initiatives.fr/les-tenues-de-travail-du-skipper-11700

  • Pourquoi la bateau de Jérémie Beyou pourrait-il repartir alors que la course est sans aide et sans escale ?

    Question de la classe de CM2 de l'école Friedland (Marseille)


    Selon le règlement de course, les skippers peuvent uniquement retourner au port des Sables d’Olonne après autorisation préalable de la Direction de Course et du Président du Comité de Course.

    Les skippers peuvent repartir en course dans un délai maximum de dix jours après l’heure de départ officiel de la course.

    Jérémie Beyou peut donc repartir jusqu'au mercredi 18 novembre 14h30. Il a décide de répartir le mardi 17 novembre après-midi. 

  • D'où vient l'électricité sur les bateaux ?

    Question de l'école de Bénonces (Ain)

     

    Il y a différentes façons de produire de l’électricité sur les voiliers : 
    Certains bateaux sont équipés de panneaux solaires photovoltaïques. Ces grands panneaux noirs produisent de l’électricité grâce aux rayons du soleil. 
    D’autres bateaux utilisent des éoliennes. C’est grâce au vent qui fait tourner les pales que l’éolienne produit de l’électricité.
    C’est deux équipements se trouvent sur le pont du bateau. 
    Il existe une autre technologie appelée «  hydro générateur » qui se trouve sous l’eau au niveau de la poupe du voilier. Cela fonctionne comme une éolienne, mais au lieu que les pales soient entrainées par les vents, elles sont entrainées par le courant généré par le bateau qui vogue sur l’eau. 
     

  • Pour les skippers, comment il est possible de ne pas tricher en n'utilisant jamais son moteur ?

    Classe de CE2 de l'école de Montigny-lès-Metz (Moselle)

     

    Sur les premiers Vendée Globe, les hélices du moteur étaient enlevées après le départ et servaient ensuite uniquement de générateur. Le moteur quant à lui était « plombé » sur certaines éditions.
    Aujourd’hui les moteurs servent au début de la course afin de sortir du port et du chenal des Sables d’Olonne. Les skippers plombent ensuite les moteurs et doivent envoyer une photo le prouvant. En cas d’avarie importante, ils ont pourront quand même l'utiliser pour sécuriser le bateau.

    La course prend de plus en plus un engagement environnemental, notamment cette année. Grâce aux avancées technologiques comme les panneaux solaires, les hydroliennes ou l’hydro générateur, les bateaux contiennent deux fois moins de gasoil.

    Explications par rapport au moteur à partir de 2h24 de la vidéo : tvvendee.fr/vendee-globe-le-depart/vendee-globe-le-depart-partie-1/
     

     

  • Pourquoi mesure-t-on la vitesse des bateaux en nœuds et non en km/h?

    Question de la classe de CE2-CM2 de l'école de Plougasnou (Finistère)

     

    Sur mer on ne compte pas la distance en kilomètres mais en milles marins (1 mille marin = 1,852 km). Donc nous comptons la vitesse en mille marin/heure. Et justement un nœud égal 1 mille marin/heure.
    Mais pourquoi parler de nœuds ? Cela est lié à l’histoire de la navigation. Autrefois, pour mesurer la vitesse d’un bateau, on se plaçait à l’arrière et on jetait dans l’eau un flotteur en bois (un loch) accroché à une corde sur laquelle il y avait des nœuds à intervalle régulier. Plus le bateau avançait et plus la corde se déroulait. Le marin qui tenait la corde comptait combien de nœuds passaient par-dessus la rambarde en un temps donné. On comptait ainsi la vitesse en nombre de nœuds.

    >En savoir plus : Loch historique - Frégate l'Hermione : www.youtube.com/watch
     

  • Quels sont les sons de la vie quotidienne manquent le plus au skipper quand il est en mer ? Ecoute-t-il de la musique ?

    Question de la classe ULIS du collège Louisa Paulin de Réalmont (Tarn)

     

    Les skippers sont très pris par la course mais il est possible que certains sons leurs manquent, comme la voix de leurs proches ou peut-être celle d’un animal de compagnie ou encore pourquoi pas le bruit de la ville. Cependant des sons, il y en a sur un voilier ! Et d’ailleurs beaucoup !

    Pour te donner une idée du bruit présent sur le voilier tu peux regarder et écouter cette vidéo de Yannick Bestaven :
    www.youtube.com/watch

    Les skippers écoutent de la musique mais ils ne peuvent s’accorder beaucoup de moment de détente. Dans cette vidéo Fabrice Amedeo nous en partage un : 
    www.youtube.com/watch

  • Comment les skippers vont-ils aux toilettes dans le bateau ?

    Classe de CM1 CM2  de l'école Galilée de Villefontaine (Isère)

     

    Pour économiser de la place et du poids, il n’y a pas de salle bain à bord des voiliers de course du Vendée Globe. Et qui dit « pas de salle de bain », dit « pas de toilettes ». Afin de se soulager, les skippers utilisent tout simplement … Un seau ! Pour tirer la chasse d'eau il leur suffit simplement de vider le seau par-dessus bord et de le nettoyer ensuite avec de l’eau de mer. 
    Samantha Davies a voulu limiter au maximum le poids qu’elle emmenait sur le bateau c’est pourquoi son seau pour faire ses besoins est en carbone, un matériau très leger ! 
     

  • Quelle est la somme que va toucher le gagnant du Vendée Globe ?

    Question de la classe ULIS du Collège Madame d'Epinay à Aulnoy-lez-Valenciennes (Nord)

     

    Le vainqueur du Vendée Globe gagne un trophée et la somme de 200 000 €.

  • Comment les voiliers quittent le port des Sables d’Olonne ?

    Question de la classe ULIS du Collège Madame d'Epinay à Aulnoy-lez-Valenciennes (Nord)

     

    Pour rejoindre la zone de départ de la course et surtout pour pouvoir sortir du port sans encombres et descendre le chenal, les voiliers du Vendée Globe utilisent un moteur, car il n’est pas possible de manœuvrer avec un voilier dans le port. 
    Pour s’élancer dans la course, ils n’ont plus qu’a déployer leurs voiles et être poussés par le vent.

    Le skipper n'a pas le droit d'utiliser son moteur pendant la course : il est scellé avant le départ. 

    > en savoir plus : La réglementation du Vendée Globe

  • Qu'est-ce qu'un hook et comment les skippers peuvent-ils réparer ?

    Question de la classe de CM1/CM2 de l'école Jules MICHELET à Cognac (Charente)

     

    Sur un voilier, un hook est un crochet (souvenez-vous ! En anglais, le capitaine Crochet de Peter Pan se nomme Captain Hook).

    Il se situe tout en haut du mât. C’est un système qui permet de hisser ou d’affaler une voile et de la bloquer avec un crochet. S’ils veulent intervenir sur un hook, les skippers doivent gravir leur mât sous la vitesse du bateau et la houle. C'’est une intervention qui reste risquée (à 29 mètres de haut, il ne faut pas avoir le vertige !). 


    Mais nos trois skippers n’ont pas eu le même problème : 
    > Pour Fabrice Amedeo, c’est un cordage qui s’est coincé dans le hook et qui a fissuré le haut du mât c’est pourquoi il a dû rentrer à terre ou ses équipes techniques lui ont préparé une pièce de renforcement qui sera fixé en haut du mat.
    > Chez Thomas Ruyant, une voile roulée s'est "déhookée", elle s’est donc décrochée. Il a pu effectuer les réparations par lui-même.
    > Pour Arnaud Boissières, la voile était bloquée dans la drisse. Il a donc grimpé en haut de son mât pour pouvoir la débloquer. 


    70% des mâts d’IMOCA du Vendée Globe sont identiques et du même fabricant mais selon une interview de ce celui-ci, il est fréquent que ce genre de problème arrive les premiers jours. 

  • Comment les skippers font-ils pour se laver ?

    Question de la classe de CM1 CM2 de l'école Jacques Brel d'Ambès (Gironde)

     

    Afin déconomiser un maximum de place sur le bateau, il n'y a pas de douche à bord. Les skippeurs se servent d'un seau ou d'un bidon qu'ils remplissent avec de l'eau désanilisée, c’est-à-dire qu'ils prennent d'abord de l'eau de mer qu'il passe dans une machine spéciale qui retire le sel. Se laver à l'eau de mer ne serait pas très agréable et cela leur piquerait la peau ! Une fois leur seau ou leur bidon rempli, ils se lavent sur le pont, soit avec un gant ou en vidant directement son contenu sur la tête ! Attention c'est froid !
    En vidéo :

    > Comment les skippers prennent-ils leur douche ? Réponse avec Stéphane Le Diraison / Vendée Globe 2016 : https://www.vendeeglobe.org/fr/web-tv/31667

  • Qu'est ce que les skippers mangent pendant la course ?

    Question de la classe ULIS de l'école Daniel Faucher de Toulouse (Haute-Garonne)

     

    Comme vous, les skippers mangent 3 repas par jour, ainsi que des petits goûters avant un effort intense.

    Ils mangent de la nourriture lyophilisée, c'est-à-dire qu'on lui a enlevé son eau afin de la réduire en poudre. Ils mélangent cette poudre avec de l'eau pour reconstituer le plat.

    Pourquoi ? Pour gagner de la place à bord et pour ne pas alourdir le bateau - un bateau plus léger va plus vite. Les skippers prévoientt également des aliments non déshydratés et qui se conservent facilement : des pâtes, des plats préparés mis sous-vide, quelques boîtes de conserve, des fruits secs... Ils emmènent aussi de la nourriture pour se faire plaisir, du chocolat par exemple.


    En images :

    Avitaillement de l'Imoca de Benjamin pour le Vendée Globe par Benjamin Dutreux : https://youtu.be/MpKzPPc2FE0

    Manger à bord par Samantha Davies : https://youtu.be/CbBDxqPaTbw

  • Comment font les marins pour dormir puisqu'ils sont tout seuls sur le bateau ?

    Question de l'école d'Hery-Ugine (Savoie)

     

    Les skippers du Vendée Globe dorment très peu, environ 5 à 6 h par 24h. Ils dorment en faisant de petites "siestes" de quelques secondes à 20 minutes, parfois plus, mais jamais plus d'1h30 à la suite. Pendant ce temps, le bateau continue à avancer : le skipper utilise le pilote automatique. C'est une sorte d’ordinateur qui prend le contrôle du bateau quand le skipper est occupé (dormir, manger, manœuvrer les voiles…).

    Pour aller plus loin, vous pouvez consulter les fiches :

     

    (question 2016)

  • À partir de quel âge peut-on faire le Vendée Globe ?

    Question de l'IME du Val d'Yon, la Roche-sur-Yon (Vendée)

     

    Le Vendée Globe est une course très difficile et dangereuse : il faut attendre d’avoir 21 ans pour s’inscrire. Le plus jeune skipper à avoir fini la course est la britannique Ellen MacArthur lors de l’édition 2000-2001. Elle termine alors deuxième du Vendée Globe à seulement 24 ans !
    Cette année le suisse Alan Roura est le plus jeune skipper, il a 27 ans.

     

    (question 2016)

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