Un si beau
bateau

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Tous les lundis

Chaque voilier IMOCA du Vendée Globe possède un mât, une coque, des safrans, etc. mais quelles sont leur fontion ?

La coque

La coque est la partie qui permet au bateau de flotter. Sur le Vendée Globe, les bateaux n’en ont qu’une : ce sont des monocoques. Pour garantir l’équité entre tous les skippers, la taille de cette unique coque est réglementée. Pour la longueur elle ne doit pas dépasser 60 pieds soit 18,28 mètres et pour la largeur elle ne doit pas faire plus de 5.85 mètres.

À l’intérieur, la coque est partagée entre la cellule de vie (où le skipper mange, dort, analyse sa route...) à l’abri des vagues, les ballasts (grand bidon rempli d'eau qui sert à stabiliser le bateau) et la soute à voiles.

À l’extérieur, nous allons parler de la carène, la forme de la coque et de l’étrave, le « nez » du bateau : ces deux éléments ont beaucoup évolué ces dernières années.

Le Vendée Globe, c’est avant tout une course, alors pour aller vite, il faut être léger. Les architectes des bateaux utilisent des matières légères mais solides, comme le carbone, pour fabriquer les coques. Mais il faut aussi limiter la trainée, c’est à dire le frottement de la coque sur l’eau. Car, évidemment, vous l’aurez compris, cela ralentit le bateau !

Quand la coque touche l’eau, ça tape fort ! Avant les étraves étaient très fines pour "percer" les vagues. Maintenant, les nouvelles étraves sont volumineuses et arrondies pour permettre au bateau de redécoller le plus vite possible.

Les skippers vont devoir bien s’accrocher !

 

Le mât

La jauge IMOCA impose des caractéristiques techniques aux voiliers participant à la course du Vendée Globe.

Le mât des bateaux du Vendée Globe mesure 29 mètres de haut maximum, cela représente 5 girafes les unes au-dessus des autres ou un immeuble de 9 étages ! Cet élément est généralement creux à l’intérieur.

Ce grand mât permet de soutenir les voiles qui serviront à faire avancer le bateau. C’est pourquoi il peut pivoter sur lui-même pour que le vent souffle correctement dans les voiles.

Le mât fait partie des éléments les plus lourds du bateau. Pour le soutenir et lui permettre d’être facilement manœuvrable, certains bateaux sont équipés d’outriggers, deux énormes tubes que l’on trouve à la base du mât ou bien de barres de flèche qui écartent les haubans, cables situés de part et d’autre sur le voilier. Les outriggers sont plus récents que les barres de flèche, ils sont plus appréciés car ils sont plus bas et permettent alors de libérer plus de place pour mettre les voiles et de moins faire pencher le bateau. Le risque de démâtage susbsiste malgré tout avec ces nouvelles technologies.

En haut du mât, se trouve l’anémomètre. C’est un instrument de surveillance météorologique utilisé pour mesurer la vitesse du vent et donner la direction du vent. L’anémomètre est directement relié au pilote automatique. Le sommet du mât peut aussi accueillir un radar qui permet de repérer d’éventuels OFNI (objet flottant non identifié) de jour comme de nuit. Quasiment toute la flotte utilise ce système.

 

 

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