Le fil
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Les scientifiques qui étudient l'état psychologique des sportifs de l'extrême ont découvert que l'audace leur permet de ne pas s'effondrer quand la situation est difficile. Pour éprouver ce sentiment, certaines conditions doivent être réunies :

- Le défi doit leur plaire
- Ils doivent être engagés pour une équipe et un but à atteindre
- Ils doivent se sentir capables de modifier le cours des choses par leurs actions

Bref, l'audace, c'est quand on veut, on peut. Et les skippers veulent boucler le tour du monde. Cela les aide lorsqu'ils passent le cap Horn et affrontent le mauvais temps, la neige, le froid, le vent…
 

Plus au sud du cap Horn, sur la péninsule Antarctique, il y a environ 40 stations scientifiques. Il y fait tout aussi froid. Je te rassure, elles servent de refuge et sont chauffées, mais tout est limité. Chaque station fonctionne avec des stocks de nourriture, des moyens de communication et une production d'énergie électrique restreints. Le temps s'écoule plus lentement depuis que je suis là. Alors, comment s'occuper quand on doit passer un an dans une station qui ne compte que 20 personnes ?

Les animaux qui vivent en Antarctique sont remarquables et nombreux sur les côtes. Les scientifiques comptent les manchots, les cuisiniers préparent des plats, les artisans serrent les boulons et entretiennent la station. Chacun a été recruté pour remplir une fonction, mais ce qui compte le plus, c'est la capacité à bien vivre ensemble.

Des petits conflits peuvent survenir, et ils sont plus difficiles à supporter quand on vit en communauté. Imagine que tes parents te demandent de ranger ta chambre alors que tu l'as déjà fait… Hein, bon, ça énerve un peu. Alors, comment fait-on en Antarctique pour supporter ses camarades de mission quand on entend ce genre de remarque ?